©© Pascal Ito
Le docteur Patrick Pelloux tient une rubrique « Histoires d'urgences » dans Charlie-Hebdo. Il est aussi chroniqueur sur I-Télévision.
« Un sacré petit taureau râblé qui fonce dans le tas, tête baissée, voilà Patrick Pelloux. Son toril : le service des urgences de l'hôpital Saint-Antoine, à la Bastoche, là...
« Un sacré petit taureau râblé qui fonce dans le tas, tête baissée, voilà Patrick Pelloux. Son toril : le service des urgences de l'hôpital Saint-Antoine, à la Bastoche, là où Nini-Peau-de-chien venait faire panser les gnons que lui filait Bibi-la-Crème les soirs de dèche.
Les urgences, bien au-delà de...
« Un sacré petit taureau râblé qui fonce dans le tas, tête baissée, voilà Patrick Pelloux. Son toril : le service des urgences de l'hôpital Saint-Antoine, à la Bastoche, là où Nini-Peau-de-chien venait faire panser les gnons que lui filait Bibi-la-Crème les soirs de dèche.
Les urgences, bien au-delà de la série télévisée qui a supplanté les westerns, c'est le lieu maudit où le malheur se concentre, c'est le morne échantillonnage de la détresse humaine. C'est surtout là que la médecine devient sacrifice et apostolat. Patrick Pelloux, abbé Pierre de la médecine, révolté permanent, s'y fait le champion d'une conception de la pratique médicale qui, emportée par l'irrésistible vague libérale submergeant tout, s'éloigne à grande vitesse de l'idéal si haut proclamé par le serment d'Hippocrate. Ce qui lui vaut d'être poursuivi par le tout-puissant conseil de l'ordre et menacé d'être exclu de la profession. Chaque semaine, dans Charlie Hebdo, ses billets croqués sur le vif nous plongent dans la réalité de ce creuset bouillonnant. C'est souvent cocasse, n'empêche. La vie, quoi. »
Cavanna
Le docteur Patrick Pelloux tient une rubrique « Histoires d'urgences » dans Charlie-Hebdo. Il est aussi chroniqueur sur I-Télévision.
"A la fois bête des médias et bête noire du conseil de l'ordre des medecins, l'urgentiste s'est mis en tête de soigner les maux de notre société avec une plume acide et les cachets de Charlie Hebdo. L'homme pansant publie aujourd'hui ses chroniques, illustrées par le dessinateur Charb. Ils dénoncent les portes qui ne s'ouvrent plus, les lits qui manquent, les exclus des exclus sans statut, les cancéreux qui crèvent de froide dans la rue faute de couverture maladie." Marianne