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La femme qui en savait vraiment trop
Les coulisses de l'évasion fiscale en Suisse
Collection : Documents
Date de parution : 06/02/2014
Éditeurs :
le cherche midi

La femme qui en savait vraiment trop

Les coulisses de l'évasion fiscale en Suisse

Collection : Documents
Date de parution : 06/02/2014
Septembre 1999, Stéphanie Gibaud est embauchée chez UBS (Union des banques suisses). Elle ne ménage pas sa peine pour organiser des événements à l'attention de clients et de ceux qui pourraient... Septembre 1999, Stéphanie Gibaud est embauchée chez UBS (Union des banques suisses). Elle ne ménage pas sa peine pour organiser des événements à l'attention de clients et de ceux qui pourraient le devenir. Son employeur n’ouvre ses portes qu’aux personnes pesant plusieurs millions d'euros.

 
Juin 2008. Sa supérieure hiérarchique surgit dans son bureau....
Septembre 1999, Stéphanie Gibaud est embauchée chez UBS (Union des banques suisses). Elle ne ménage pas sa peine pour organiser des événements à l'attention de clients et de ceux qui pourraient le devenir. Son employeur n’ouvre ses portes qu’aux personnes pesant plusieurs millions d'euros.

 
Juin 2008. Sa supérieure hiérarchique surgit dans son bureau. Celui du directeur général d’UBS vient d'être perquisitionné et l’on exige qu'elle efface de son disque dur tous les fichiers contenant le nom des clients et de leurs chargés d'affaires. Stéphanie Gibaud refuse.
 

Débute alors un vrai thriller entre un établissement bancaire et l’une de ses cadres qui n’accepte pas d’être complice quand elle se rend compte qu'UBS pourrait contribuer à l'évasion fiscale de Français fortunés vers la Suisse et, comme le souligne Antoine Peillon dans sa postface, « au blanchiment en bande organisée de fraude fiscale ». Son téléphone est placé sur écoute. Des enquêteurs lui donnent des rendez-vous secrets pour en savoir plus sur les méthodes d’UBS… La banque cherche à la pousser à la faute. Son ordinateur est piraté. Les fichiers convoités sont détruits avant de réapparaître, modifiés. Menaces, brimades, mise à l’écart, collègues dressés contre elle, tout est bon pour la détruire, et quand la dépression s’installe, on la fait passer pour folle.

 
Un impitoyable harcèlement au travail.
 
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EAN : 9782749135083
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782749135083
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

"Elle est l'un des témoins-clé d'un des plus grands scandales d'évasion fiscale supposée en France."
Le Monde
"En décrivant son travail, l'auteure dévoile les méthodes de la banque pour chasser le millionnaire. [...] Edifiant."
Challenges

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JeanneEdison 18/11/2017
    Plongée dans le monde opaque de la finance. Une employée (trop) intègre refuse de se compromettre et de cautionner des pratiques d'évasion fiscale. L'Etat français sollicitera son aide pour identifier les fraudeurs, puis l'abandonnera à son sort. Première histoire publique d'un lanceur d'alerte français, emblématique du peu de considération accordée à ces citoyens courageux qui se battent pour l'intérêt général.
  • zenzibar 14/03/2014
    Témoignage choc de l'auteure qui a travaillé au plus haut niveau du service marketing de la société UBS France, filiale nationale de la banque mondialement connue. La fonction de l'auteure consistait à "draguer" des VIP fortunés en organisant des événements festifs afin qu'ils déposent une partie de leurs avoirs dans les comptes d la maison mère suisse et ce pour échapper au fisc français. Stéphanie Giraud ignorait la vraie dimension de son rôle dans cette stratégie illicite Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'un livre de plus sur les errements de la finance sans foi ni loi en ce sens que le lecteur n'apprend rien sur le fonctionnement, les méthodes délictueuses utilisées. On ne trouvera pas l’analyse approfondie d’un Denis Robert dans « la boite noire » de ce qui fut l’affaire Clearstream, Stéphanie Gibaud est très discrète sur l’organisation de ses propres missions, on a du mal à croire que des VIP au quotidien de voitures de luxe, d’escapades aux Maldives acceptent de confier des sommes importantes après quelques petits fours Le Nôtre, une soirée à l’Opéra, une invitation en loge de Rolland Garros. Il y a impérativement du travail en amont pour identifier et mettre en confiance le client, des intermédiaires à mettre en oeuvre, L’auteure a nécessairement eu recours à des réseaux, des intermédiaires, ne serait ce que pour jauger le patrimoine que la banque pourra siphonner au fisc, en aval il a aussi certainement fallu acheter des complicités, convaincre et ferrer le client. De toute cette activité le coeur des coulisses de l’évasion fiscale annoncé en sous titre, on n’apprend en définitive rien. En revanche ce livre est un témoignage très précieux sur les pratiques noires de harcèlement en vigueur dans une grande entreprise qui doit servir toujours plus de rémunération à ses dirigeants, à tout prix. Par faiblesse, par cupidité, par obligation, les collaborateurs sont ainsi contraints à commettre des délits pour atteindre leurs objectifs. Et l’action, la révolte, le courage de Stéphanie Gibaud n’en sont que plus admirables et c’est toute la valeur de ce livre d’écrire que l’on peut résister. Une femme qui reste debout malgré son enfer du burn out, sa solitude. Un témoignage profondément humain Respect Témoignage choc de l'auteure qui a travaillé au plus haut niveau du service marketing de la société UBS France, filiale nationale de la banque mondialement connue. La fonction de l'auteure consistait à "draguer" des VIP fortunés en organisant des événements festifs afin qu'ils déposent une partie de leurs avoirs dans les comptes d la maison mère suisse et ce pour échapper au fisc français. Stéphanie Giraud ignorait la vraie dimension de son rôle dans cette stratégie illicite Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'un livre de plus sur les errements de la finance sans foi ni loi en ce sens que le lecteur n'apprend rien sur le fonctionnement, les méthodes délictueuses utilisées. On ne trouvera pas l’analyse approfondie d’un Denis Robert dans « la boite noire » de ce qui fut l’affaire Clearstream, Stéphanie Gibaud est très discrète sur l’organisation de ses propres missions, on a du mal à croire que des VIP au quotidien de voitures de luxe, d’escapades aux Maldives acceptent de confier des sommes importantes après quelques petits fours Le Nôtre, une soirée à l’Opéra, une invitation en loge de Rolland Garros. Il y a impérativement du travail en amont pour identifier et mettre en confiance le...
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