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La Maladie du roi
Collection : Romans
Date de parution : 12/09/2013
Éditeurs :
le cherche midi

La Maladie du roi

Collection : Romans
Date de parution : 12/09/2013

Le corps souffrant du pouvoir.

Versailles, 1686. Le règne du Roi-Soleil vacille. Louis XIV doit mener bataille contre les puissances européennes. Il doit aussi lutter contre une fistule venue s’ajouter aux nombreuses maladies qui attaquent...

Versailles, 1686. Le règne du Roi-Soleil vacille. Louis XIV doit mener bataille contre les puissances européennes. Il doit aussi lutter contre une fistule venue s’ajouter aux nombreuses maladies qui attaquent son corps abîmé. Alors que l’ambassadeur du Siam attend d’être reçu, le jeune chirurgien Félix de Tassy est chargé d’opérer...

Versailles, 1686. Le règne du Roi-Soleil vacille. Louis XIV doit mener bataille contre les puissances européennes. Il doit aussi lutter contre une fistule venue s’ajouter aux nombreuses maladies qui attaquent son corps abîmé. Alors que l’ambassadeur du Siam attend d’être reçu, le jeune chirurgien Félix de Tassy est chargé d’opérer le roi. De son intervention dépend la survie du pouvoir. Pendant ce temps, les espions rôdent à Versailles tandis que les Jésuites rêvent de convertir les populations d'Extrême-Orient.



À partir de faits réels, Christian Carisey a composé un roman sur la fragilité du pouvoir. On y croise de grands noms de la cour, tels Louvois, Madame de Maintenon, le père La Chaise ou la Palatine, et l’on découvre enfin qui se cache derrière le Masque de fer…

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EAN : 9782749132273
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782749132273
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

"Christian Carisey compose un récit passionnant sur un point particulier de l'Histoire de France... vue par le petit bout de la lorgnette. Il retrace avec précision et vivacité les moeurs à la cour de Versailles, restituant, au-delà du thème central, le quotidien de l'époque, les intrigues et les bassesses de la cour."

Page des libraires

"Un récit passionnant et bien mené."

Jean-Claude Perrier / Livres Hebdo

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ZeroJanvier79 01/09/2018
    A mi-chemin entre le roman historique et la fiction médicale, c'est plutôt une bonne surprise. Une lecture agréable du début à la fin.
  • kateginger63 16/11/2017
    Le Roi-Soleil ne brille plus de mille feux... * Assez familière de la période historique fin 17e-18e siècle, j 'ai choisi ce roman avec grande curiosité. Et aussi ayant une expérience de travail dans un service hospitalier en chirurgie digestive, je ne pouvais qu'apprécier. Basé sur des personnages et faits réels, le récit raconte la période médicale de la vie de Louis XIV au travers du premier chirurgien du roi- Félix - . * Un récit intimiste et sans fards sur le quotidien du Roi-Soleil durant sa maladie très invalidante nommée Fistule anale. Aujourd'hui une fistule anale se soigne sans problème. Un coup de bistouri, 2 jours d'hospitalisation et hop le tour est joué. Mais durant cette période d'obscurantisme et de "bondieuseries", cette fistule pouvait être vraisemblablement mortelle. * Le chirurgien se fait aider par un émissaire thailandais (venu en visite officielle à la Cour à Versailles), il tâtonne, il fait des recherches, il autopsie, il opère ("il se fait la main") à l'hopital public. Et se fait fabriquer un bistouri spécialisé dans ce genre de chirurgie. Le roman se finit avec la fameuse opération (qui a réussi). C'est un peu dommage, j'aurais bien voulu suivre les suites post-opératoires royales. Un ouvrage clair, bien romancé, bien détaillé.
  • Clubromanhistorique 13/07/2015
    Au XVIIe siècle, la fistule anale est un mal fréquent – touchant les cavaliers, elle peut aussi être liée à l'utilisation trop fréquente des clystères –, mais il est redoutable : on sait le soulager, parfois, mais pas le soigner. Et quand un roi, en l'occurrence Louis XIV, en est atteint, l'affaire est grave. En 1686, le Roi-Soleil est au faîte de sa gloire, il s'est imposé face aux autres grandes nations européennes et à ses courtisans. Mais un roi affaibli c'est une France en danger. Bien que Louvois, ministre de la Guerre, ait demandé la plus stricte discrétion à d'Aquin, le premier médecin du roi, il est patent que le roi va mal : il maigrit, semble fatigué, il a le teint cireux et reste assis lors de ses apparitions publiques. Alors les rumeurs les plus folles se répandent au sein de la Cour : empoisonnement, tentative d'assassinat par des protestants, maladie vénérienne... Pendant ce temps, ses proches, Louvois, Madame de Maintenon, d'Aquin, son confesseur La Chaise, cherchent un moyen de le soigner. En désespoir de cause, Félix de Tassy, premier chirurgien de Versailles, est mandaté pour ausculter le roi. Le verdict est sans appel. Il va falloir l'opérer, mais l'intervention n'est pas sans risque... Un sujet pour le moins étonnant Partir de la fistule anale pour proposer un aperçu du pouvoir et de la Cour du Roi-Soleil est pour le moins original. Je connaissais l'existence de cette intervention, mais je n'avais pas imaginé ses incidences. Au-delà du roi, c'est de l'avenir de la France dont il s'agit et tout le monde scrute le roi dans l'attente d'un signe, de force ou de faiblesse. Les espions pullulent à la cour, les courtisans sont prêts à retourner leur veste, d'autres, trop investis dans le pouvoir, ont peur de ce qui pourrait leur arriver si le roi venait à mourir, les prétendants veillent... Bref, cette Cour est un véritable panier de crabes ! Un aperçu des connaissances médicales Au XVIIe siècle, l'étude du corps humain et de son fonctionnement n'en sont qu'à leurs balbutiements et la saignée est encore le principal remède, même si l'on sait aujourd'hui qu'elle ne faisait qu'affaiblir davantage les organismes malades. Ne parlons même pas de la chirurgie qui se trouve bien décriée face à la médecine, la profession étant encore assimilée à celle des barbiers. L'anesthésie n'existe pas, les instruments ressemblent à des objets de torture et ne sont pas désinfectés... Bref, tout cela est bien improvisé et artisanal. Ainsi Félix de Tassy est obligé de se rendre à la Bastille et à l'Hôpital général pour s'entraîner à cette opération sur des condamnés et des indigents, perfectionner sa technique opératoire et ses instruments chirurgicaux. À travers le personnage de Félix et du pharmacien, on assiste à leurs tâtonnements, leurs hypothèses (bactéries dans l'air...). La narration de l'histoire de la mâchoire de Louis XIV (page 29) est particulièrement intéressante car bien décrite, ce qui n'est pas le cas généralement dans les autres romans qui ne font qu'évoquer au mieux ce fait alors qu'il a eu une importance dans la vie de Louis XIV. En faisant des recherches sur l'opération de Louis XIV, je suis tombée sur une page présentant les instruments utilisés lors de l'opération de Louis XIV (scalpel et écarteur) et conservés au musée d'histoire de la Médecine, mais ils n'ont rien à voir avec l'instrument figurant en couverture... étrange, je me demande bien ce qu'est cet instrument. La vidéo est très intéressante ! http://sciences.chateauversailles.fr/index.php?option=com_contentview=articleid=148Itemid=470_lang=fr Un contexte tracé à grands traits L'auteur ouvre le roman par plusieurs apartés sur des sujets touchant la royauté, nous permettant de nous remettre dans le contexte d'alors : relation du roi avec Madame de Maintenon, révoltes en région liées à la révocation de l'Édit de Nantes, ambassade du Siam, Masque de fer (intéressante interprétation de l'auteur), description de Madame La Palatine, relations entre jansénistes et jésuites... Un bon point : le post-scriptum qui fait le point historique sur certains points abordés dans le roman. En revanche, l'auteur ne cite pas ses sources et sur certains thèmes cela m'a un peu gênée, notamment en ce qui concerne le Masque de Fer. Une anecdote très amusante racontée dans la postface : "[...] pour fêter le succès de l'opération, Jean-Baptiste Lully a mis en musique un motet qui était chanté dans les églises de France et qui commençait par ces mots : « Grand Dieu, Sauvez le Roy ! » On raconte que Georg Friedrich Haendel, de passage à Paris, copia la partition et fit traduire les paroles à l'intention du roi d'Angleterre qui était alors Georges Ier. C'est ainsi que l'opération de la fistule serait à l'origine du God Save the King, hymne national anglais. Les historiens sont divisés quant à l'authenticité de cette anecdote." Un style direct et simple Ce roman se lit très facilement du fait de sa structure et du style employé : les chapitres sont courts, les phrases sont également courtes, sans aucune afféterie, les mots sont simples. L'auteur ne cherche en aucun cas à faire de l'effet, il va au plus simple, utilisant même parfois des mots anachroniques pour que son texte reste facilement accessible malgré le sujet. C'est parfois un peu brutal et lapidaire, mais c'est efficace et explicite, et le récit reste paradoxalement très vivant. L'utilisation d'un narrateur omniscient nous donne l'impression de regarder la scène par le petit trou de la serrure. On en veut plus ! Il s'agit ici du premier roman de Christian Carisey, ancien professeur de philosophie et actuellement directeur de l'international et des affaires institutionnelles chez Presstalis (société de messagerie de presse). Le sujet aurait mérité d'être approfondi et aurait permis un développement plus poussé et un roman plus long si les personnages avaient été davantage détaillés, si des intrigues secondaires étaient intervenues. Le récit de l'opération de Louis XIV est trop vite abordé et le récit s'interrompt brusquement sans qu'on sache la suite. Évidemment, chacun sait que Louis XIV a survécu à cette intervention, mais il aurait été intéressant de connaître la réaction des courtisans et des cours européennes, les suites de l'opération, l'avenir de Félix... Là, cela manque encore un peu de consistance. Mais ce premier roman est fort prometteur et plaisant, j'attends avec impatience le suivant !Au XVIIe siècle, la fistule anale est un mal fréquent – touchant les cavaliers, elle peut aussi être liée à l'utilisation trop fréquente des clystères –, mais il est redoutable : on sait le soulager, parfois, mais pas le soigner. Et quand un roi, en l'occurrence Louis XIV, en est atteint, l'affaire est grave. En 1686, le Roi-Soleil est au faîte de sa gloire, il s'est imposé face aux autres grandes nations européennes et à ses courtisans. Mais un roi affaibli c'est une France en danger. Bien que Louvois, ministre de la Guerre, ait demandé la plus stricte discrétion à d'Aquin, le premier médecin du roi, il est patent que le roi va mal : il maigrit, semble fatigué, il a le teint cireux et reste assis lors de ses apparitions publiques. Alors les rumeurs les plus folles se répandent au sein de la Cour : empoisonnement, tentative d'assassinat par des protestants, maladie vénérienne... Pendant ce temps, ses proches, Louvois, Madame de Maintenon, d'Aquin, son confesseur La Chaise, cherchent un moyen de le soigner. En désespoir de cause, Félix de Tassy, premier chirurgien de Versailles, est mandaté pour ausculter le roi. Le verdict est sans appel. Il va falloir l'opérer, mais...
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  • sandrine68 19/04/2014
    en 1686 à Versailles, le roi Soleil souffre d'une fistule et son médecin, qui connait les risques d'une opération, la reporte et s'entraine sur des prisonniers. C'est toute l'ambiance de la cour, à l'affût du bulletin de santé du roi, les trafics d'influence, les progrès de la médecine... un roman très bien documenté à lire si on est intéressé par la période (personnellement je suis fan), mais pas d'intrigue réelle inventée
  • Lannes92 12/03/2014
    Le Roi-Soleil n'est plus que l'ombre de lui-même depuis l'apparition de sa maladie. La monarchie qu'il a façonnée est en péril. Ce livre raconte les années difficiles de son règne. C'est à travers une anecdote passionnante de sa vie que l'auteur nous fait revivre les grands moments de la monarchie absolue, la vie de Cour à Versailles mais surtout les débuts de la chirurgie qui n'en est qu'à ses balbutiements. On découvre un personnage, Félix, chirurgien, dont la vie va basculer au moment où il doit débarasser le Roi du mal quil 'habite. L'opération est dangereuse et il tient le sort de la royauté au bout de ses pinces. Bien que l'on connaisse le fin mot de l'histoire (le Roi ne meurt pas en 1686 au cours de cette opération mais bien 29 ans plus tard), le suspens est garanti ! Les intrigues de Cour, les allées et venues des ambassades au château, les détails historiques foisonnants sont un vrai plus à ce roman qui se dévore. Passionnant une fois encore pour son intérêt pour la médecine de l'époque. Il nous montre comment à force de petits progrès succints, nous sommes parvenus à faire de la médecine actuelle quelque chose de formidable.
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